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    Critique Internet

    Critique 1 :

    Asatte no Houkou nous présente une histoire dont tous le monde a déjà pensé au moins une fois : devenir un adulte ou encore retourner en enfance. Dès le premier épisode, la scène est posée, avec tous les acteurs et cela va très vite puisque que Soukou et Karada échangent leur place dès la fin de celui-ci.

    Les premiers épisodes sont très bons, avec une Karada, voyant par elle même que son souhait n'était pas si bien qu'il en avait l'air, commence à paniquer et ira même jusqu'à s'enfuir de chez elle. On prend vite plaisir à la voir évoluer dans ce monde où personne ne la reconnait et où elle doit faire preuve de maturité.

    Le scénario quant à lui, avance lentement mais surement, sans brusquement, dévoilant ses secrets au fur et à mesure que les épisodes passes.

    Niveau graphismes, c'est agréable, sans superflu mais manquant, parfois, de détails pour les personnages. En parlant des personnages, l'on peut dire au passage que Karada et Soukou sont attachantes, surtout lorsqu'elles changent d'apparence, cela étant dû à un character design bien pensé.

    Par contre, le gros défaut de cet anime est qu'il perd de sont intérêt au fil des épisodes. En effet, malgré un début très prometteur, le reste de l'animé est prévisible et manque de rebondissements.

    Ce n'est pas que l'on s'ennuie, non, c'est qu'il manque quelque chose pour raviver ce côté fantastique qui bouscule les personnages et permet des revirements de situation. À cause de ce manque, le scénario devient rapidement classique, voir manquant d'intérêt même si tous les ingrédients sont là pour en faire un bon animé.

    Il y a aussi certains personnages qui sont peu attachants, comme Hiro qui est complètement à côté de ses pompes, ou encore Tetsu qui lui, a du mal à se faire passer pour un gosse de 12 ans vu son physique (on dirait qu'il a le même age que Karada lorsqu'elle est adulte...).

    Un animé à voir si vous aimez les animés tranquilles, avec une histoire originale mais aussi avec un manque de rebondissement sérieux qui a pour effet de provoquer une lassitude en fin de série.


    Critique 2 :

    Fans d'actions ou d'intrigues glauques, passez votre chemin : Ce n'est pas du tout le genre d’Asatte no Hôkô. Tout est centré sur quelques personnages et sur leur psychologie, avec un mélange d'histoires à l’eau de rose, de petits secrets et de mélodrames. Dès les premières scènes nous sommes séduits par un character design classique mais esthétique, des couleurs chaleureuses et légères, et une ambiance feutrée, servie par une bande son admirable, tout en finesse même si les accords musicaux sont banaux.

    Objectivement, certaines situations manquent de crédibilité. Nous sommes notamment effarés par l'attitude d'Hiro, que ce soit dans sa vie passée ou pendant l’histoire. Son comportement est souvent à cent quatre vingt degrés de que nous pensons comprendre de son caractère. Il est par exemple plus que protecteur vis à vis de Karada et soucieux de ce qu’elle peut devenir mais il ne produit guère d'effort pour la retrouver, contrairement à Tetsu, le camarde de sa petite soeur, qui remue ciel et terre pour avancer dans les recherches, alors que c’est beaucoup plus difficile pour lui, matériellement.

    A part cela, Asatte no Hôkô prend forme à partir de circonstances inhabituelles même si l'idée n’est pas nouvelle. Cela contribue cependant à donner une bonne originalité au titre, bien que le scénario ne s'attarde pas trop sur la situation rocambolesque dans laquelle se trouvent Karada et Shôkô après le miracle.

    Le rythme est excessivement lent, surtout pour une série en seulement douze épisodes mais de façon surprenante, nous ne nous ennuyons pas pendant le visionnage. L'anime s'attache à des petits riens et nous montre des petites scènes sympathiques, dans une atmosphère voluptueuse. En dehors de la révélation du passé d’Hiro et Shôkô, l'intrigue reste centrée sur l’évolution des personnages et leurs réflexions intérieures, Karada plus que les autres.

    Cependant, le côté contemplatif ne suffit pas à produire une bonne histoire. Nous ne dirons pas que la fin laisse un goût d’inachevé à la série, mais après le dernier épisode, il ressort, en contre coup, une impression de faiblesse et d’insuffisance quant à la consistance de l'histoire. « Tout ça pour ça ? » aurions-nous envie de dire, tellement le scénario tient à pas à grande chose, finalement. C'est peut être un style sans prétention mais Asatte no Hôkô ne nous laissera pas un grand souvenir, malgré ses qualités indéniables.


    Critique 3 :

    Asatte no Houkou est une série produite en 2006, mais on sent qu'elle est plus vieille que ça et c'est à cause de son graphisme et son chara-design ainsi que son scénario. Malgré ça, Asatte no Houkou est tout ce qu’il y a de plus rafraichissant.

    Parlons tout d'abord, de l'effet visuel. Les fans des 3D et des couleurs surréalistes passez votre chemin. On a droit plutôt à à des graphismes simples, un peu vieillot mais efficace. L'aspect visuel m'a charmé du premier épisode jusqu'au dernier. Les couleurs sont bien choisies, les lumières sont bien exploitées. Les paysages sont très bien faits : la mer, le coucher de soleil etc.... On voit bien que le studio J.C. Staff, et malgré le budget moyen mis pour cette série a fait du bon travail.

    Encore un anime avec un budget moyen et un résultat plus que satisfaisant.

    Le chara-design est simple mais expressifs, et personnellement je me suis attaché au chara-design de Shoukou et Karada. On remarque bien le grand travail au niveau des yeux des différents protagonistes et surtout celui de Karada.

    Pour le côté scénaristique de la série, ce n'est pas de la casse-tête comme Death Note, ni oppressant et noir comme Bokurano. le scénario ne brille pas par son intelligence, ne nous tient pas particulièrement en haleine et n’est pas d’une originalité surprenante. Mais il réussit quand même à nous charmer à travers ces 12 épisodes pleins de bons moments sentimentaux avec une bonne dose de mélo-drame.

    Autre point, le rythme est excessivement lent surtout pour une série composée seulement de 12 épisodes, mais on ne s'ennuie pas., et c'est un autre point positif.

    La musique joue aussi un rôle important à énivrer le spectateur, elle n'est pas trop présente, mais elle accompagne parfaitement à chaque épisode. Shinkishi Mitsumune, toujours efficace dans ses compositions (je pense surtout à l'OST de Rozen Maiden), nous offre de pistes symapthiques, d'aspects mélancoliques et qui sont jouées surtout avec le piano ainsi que quelques violons.

    Certes, Asatte no Houkou n'est pas l'anime du siècle ni de l'année, mais elle a réussi à me charmer avec son côté visuel, sonore et scénaristique tout au long des ces 12 épisodes.


    Critique 4 :

    Quoi que j'ai pu lire ici et là, j'ai trouvé la trame originale. Le thème de deux personnages qui échangent leur corps a été maintes et maintes fois visité au cinéma, dans la littérature et même dans l'animation. Mais personnellement, c'est la première fois que j'entends parler d'une histoire mettant en scène une adulte qui redevient enfant et une gamine qui grandit en une seconde jusqu'à devenir une jeune femme.

    Le sujet ici est traité avec maturité, mais l'ensemble reste trop fleur bleue à mon goût. Quelques problématiques ont été sciemment évitées alors qu'elles auraient pu être exploitées de manière intelligente, notamment chez la petite Karada Iokawa. Du jour au lendemain elle se retrouve dans un corps de femme adulte avec toutes les spécificités que cela comporte et jamais elle ne s'interroge sur ces sujets : les menstruations ou le port du soutien-gorge, etc... Du coup, on perd un peu en réalisme.

    Les autres personnages sont un peu à l'image de notre Karada Iokawa : un peu fades et on a l'impression qu'ils sont tous sortis du même moule. Sauf peut-être Shouko Nogami (l'adulte devenue enfant) et le fameux camarade de classe dont j'ai oublié le nom. Ces deux-là ont un fort caractère et sont limite coléreux. Heureusement, autrement la série aurait plongé dans le soporifique.

    Malgré l'absence d'approfondissement de certains sujets et le manque de consistance des personnages, Asatte no Houkou est une bonne série qui se suit de bout en bout sans lasser. Douze épisodes, c'est très bien. Après, ça aurait été trop.

     

    Critique 5 : 

    Asatte no Houkou, ou comment réussir à faire un anime d'excellente qualité malgré une idée de base déjà bien connue dans le monde de l'animation (et du cinéma ou de la littérature...).

    Le premier constat qui saute aux yeux de tout fan de Japanimation est bien entendu que cette série n'a pas été réalisée en utilisant les méthodes récentes de l'animation. Ici, tout est travaillé "à l'ancienne", sans utilisation apparente du moindre matériel informatique, il en ressort un graphisme aux couleurs moins appuyées, mais pourtant très agréable pour l'oeil. Ce choix présente également un avantage, c'est que les couleurs apparaissent plus réalistes, on ne se retrouve pas comme c'est le cas depuis quelques années avec des couleurs criardes qui explosent la rétine, surtout au niveau des coiffures (j'avais presque oublié que le vert n'est pas une coloration naturelle chez l'être humain, de même que le bleu ou le rose bonbon). D'un point de vue pûrement esthétique, il ressort des différents décors présents une impression de calme et de bien être, peut être même un peu trop, ce qui donne à l'animé et l'histoire une certaine naïveté, et pas mal de sentiments, mais de manière assez surprenante c'est finalement très agréable.

    Un autre point de cette série qui se remarque assez facilement est l'ambiance musicale, principalement composée de morceaux de piano. Sans être du grand art comme on a pu l'entendre sur certaines séries comme Death Note ou Gunslinger Girl, la musique colle pourtant parfaitement à l'action qui se déroule, et permet d'accentuer sans peine les sentiments des différents personnage, voire même de les comprendre sans qu'ils aient besoin de s'exprimer. On peut donc dire que la musique est agréable à l'oreille, de par sa simplicité, et une utilisation judicieuse par les créateurs de la série.

    Enfin, parlons du scénario, qui est un classique revu à toutes les sauces dans différents genres (cinéma, animation, littérature...). On pourrait croire que l'on aura aucune surprise de ce côté là, et dans un sens, c'est tout à fait vrai, les différents évènements auxquels sont confrontés les protagonistes étant prévisibles, et dans certains cas arrangés en utilisant des trucages scénaristiques trops gros pour passer inaperçus. Qu'à cela ne tienne, les scénaristes, conscients de cette situation ont décidé de s'intéresser principalement aux sentiments des personnages lors de leur contacts avec une situation complexe et difficile à gérer. Ce n'est ainsi plus une simple histoire d'échange d'âge, mais plutôt une explosion de sentiments confus pour sortir d'une situation peu familière, c'est également l'apprentissage de la vie et du passage à l'age adulte, avec toutes les difficultés que cela représente.

    En conclusion, Asatte no Houkou est une série agréable à regarder, à tous points de vue, malgré le classicisme du thème abordé, pleine de bon sentiment et remplie d'une certaine naïveté qui fait plaisir à voir, une excellente occasion de se détendre.


    Critique 6 :

    Asatte No Houkou est une série hors du temps et des clichés tendance de l’animation japonaise. Bien que créée en 2006, elle peut facilement passer pour une série pré-2000, tant par son scénario que son visuel. N’y voyez là aucune critique, car cette série est tout ce qu’il y a de plus rafraichissant.

    L’affirmation étant lancée, il ne me reste plus qu’à vous la démontrer.

    Le premier épisode démarre, et en l’espace de quelques secondes, il nous plonge plusieurs années en arrière. Le parti-pris est visible instantanément, la série se veut en quelque sorte anticonformiste sur le plan visuel. Ici, pas de couleurs numérisées, par de surexploitation de l’outil informatique : Asatte No Houkou est un anime conçu à l’ancienne. Les amoureux de la 3D et des couleurs surréalistes seront probablement déçus, mais j’ai pour ma part été extrêmement charmé par ce petit coté désuet, qui nous rappelle qu’un anime peut-être beau, même sans disposer de toutes les dernières technologies qu’il peut utiliser.

    Car en effet, cette série est belle, du premier épisode au dernier. Les couleurs sont extrêmement bien choisies, et magistralement exploitées. Vous aurez, au cours de votre visionnage, le privilège d’admirer de somptueux couchés de soleil, accompagnés de plages et d’océans vraiment magnifiques.

    Le character-design semble lui aussi un peu vieillot, lorsqu’on se lance dans la série. Il m’aura fallu quatre épisodes pour m’y faire, et me rendre compte de l’esthétique, là aussi désuète, qu’il véhicule. Un formidable travail a été notamment effectué sur les yeux bleus de Karada Iokawa, l’héroïne de la série. Dotée d’un visage particulièrement expressif, on s’extasie à maintes reprises devant son regard, vraiment touchant. Les autres personnages ne sont pas en restes, et vous découvrirez avec plaisir qu’ils sont relativement nombreux pour une série de seulement douze épisodes.

    L’animation est de qualité, sans être exceptionnelle. C’est d’ailleurs le seul aspect visuel de la série qui puisse être critiquable à mes yeux.

    Les décors sont simplistes, mais correspondent parfaitement à l’ambiance véhiculée par l’anime et ne choquent absolument pas ; au contraire, ils séduisent.

    L’objectif est donc de nous faire revenir en arrière, à une époque où l’animation japonaise relevait d’autre chose que d’un festival pyrotechnique, et l’on se rend compte que cette « ancienne » façon d’animer permet de véhiculer énormément de sentiments. C’est aussi le cas du scénario, lui aussi simple mais touchant.

    Le premier épisode ne fait que planter le décor d’une histoire gentille, mignonne, et dans un sens elle aussi désuète, qui va ensuite tranquillement se développer sur onze épisodes.

    Je ne vais pas vous mentir, le scénario ne brille pas par son intelligence, ne nous tient pas particulièrement en haleine et n’est pas d’une originalité surprenante. Non, tout comme le visuel véhicule une image obsolète de la japanimation, le scénario reprend les clichés de certaines séries diffusées entre la fin des années 1990 et le début des années 2000. Une chance pour nous, Asatte No Houkou ne reprendra que les bons aspects de ces séries, et nous débarrassera de leur mièvrerie étouffante et de leur sentimentalisme de bas étage.

    L’histoire, comme les rapports liant les personnages les uns aux autres, regorgent de bons sentiments et d’idéaux, gratifiant l’anime d’une vision infantile des rapports humains comme de la société. Sans jamais avoir l’impression d’être pris pour des idiots, on se laisse aller dans cette petite utopie, et on enchaîne rapidement les épisodes, sans vraiment s’en rendre compte. Les réflexions des personnages, comme leur comportement, contribue à offrir à l’anime une ambiance véritablement rafraichissante, de part sa légèreté qui ne s’associe jamais au vide scénaristique. Il ne se passe pas grand-chose, certes, mais il n’y a pas besoin d’une action effrénée pour que la série soit agréable ; son ambiance est réellement son atout principal.

    Les doubleurs y contribueront, dotant les personnages principaux, Karada Iokawa et Shouko Nogami, de voix ravissantes et agréables. Aucun personnage ne hurle, ni ne déplait dans son caractère. La bonne humeur enivre le spectateur, grâce au visuel, aux personnages et à leurs doubleurs, mais aussi grâce à une musique légère, jamais trop présente, mais qui accompagne à merveille chaque épisode. Katsushi Sakurabi, le (la ?) compositeur (-trice ?) de l’OST nous offre en effet des pistes simples, seulement jouées par un piano ou quelques violons, et qui demeurent toujours au second plan, sans jamais prendre le dessus sur le visuel. Il s’agit à mes yeux d’une composition délicate et raffinée, qui remplit à merveille son rôle d’accompagnement.

    Vous l’aurez compris, j’ai été charmé par cette petite série, sans prétention, qui finalement nous offre un bref séjour dans un monde très agréable, exclusivement composé de personnages sympathiques et rafraichissants. Preuve vivante que les bons sentiments peuvent être exploités sans forcément sombrer dans le larmoyant, Asatte No Houkou fait office d’intermède entre les blockbusters du moment, comme Death Note ou D-Gray Man.


    Critique 7 :

     

    Asatte No Houkou est un animé qui me tient beaucoup à coeur et que je trouve injustement sous-estimé. J’ai déjà parlé à deux reprises de ce petit bijou de l’animation japonaise qui m’a tellement charmé que je n’hésite à vanter ses mérites une nouvelle fois…

    Asatte No Houkou appartient clairement au genre tranche de vie. Cela se remarque dès le premier épisode duquel il se dégage une formidable ambiance reposante soutenu par des décors magnifiques aux couleurs pastels et au style crayonné qui capturent parfaitement l’atmosphère d’un été mélancolique. L’histoire contée teintée de fantastique est tout aussi belle et originale : une petite fille devient femme et une femme redevient petite fille. Ce thème, utilisé d’ordinaire pour les comédies, sera traité tout au long de l’animé d’une façon réaliste, touchante et délicate, sans pour autant tomber dans la dramatisation exagérée. Les réactions de nos deux protagonistes ainsi que de leurs proches à cet évènement – qui occuperont la majeure partie de l’animé - seront entièrement différentes et tout à fait intéressantes à voir et aideront à former des personnages inoubliables et émouvants, dont les actions et paroles sont toujours encrées dans la réalité. C’est ce fait principalement qui fera la force et la beauté d’Asatte No Houkou : on ne peut pas s’empêcher de penser que si cette histoire devait se passer n’importe où dans le monde, les personnes concernées réagiraient exactement de la même façon que dans l’animé.

    Asatte No Houkou prend place en été, qui place le petit village japonais de Kanouchou dans une douce torpeur. Le scénario est donc développé à son image , d’une façon très lente qui en agacera sûrement plus d’un. Ce reproche concerne surtout la dernière partie de l’animé (les 4 derniers épisodes) qui est en marge du manga dont l’animé est adapté. On a donc le droit à une histoire qui s’éparpille un peu et qui devient plus romantique que dramatique. On se concentre sur de nouveaux personnages et ceux qui demandaient un peu d’attention et de développements afin qu’ils puissent enfin évoluer sont oubliés et certains changements et actions se font donc trop brutalement. Ainsi, Hiro, personnage plutôt antipathique qui passa la plupart de l’animé à se morfondre et à ne pas agir, se met soudainement à se comporter comme un véritable homme sans que l’on comprenne pour autant ce qui a provoqué cette métamorphose. Pourquoi faire aussi le choix de suivre Tetsu, personnage secondaire jusqu’à alors oublié et peu mis en avant ? La fin souffre donc d’un dérivement inutile du trio Hiro/Karada/Shouko qui ne parvient pas à captiver comme les épisodes précédents, qui parait aussi bien plus lent sans pour autant devenir ennuyeux. Cela dessert donc la première partie, exemplaire en matière de développements de personnages et de relations humaines. C’est vraiment dommage car celle-ci est vraiment sublime, tant au niveau des développements subtils qu’au niveau de l’ambiance qu’elle parvient à installer au fil des épisodes. L’épisode 8 est à ce titre l’un des plus beaux épisodes qu’il m’ait jamais été donné de voir, d’une force dramatique bouleversante et inoubliable. La scène finale parait aussi superflue et est l’exemple parfait d’une fin précipitée.

    Mais ne vous méprenez pas ! Malgré ses défauts qui empêchent Asatte No Houkou d’être un chef-d’oeuvre, cet animé n’en est pas moins excellent (je l’ai quand même nommé meilleur animé tranche de vie de 2006 hein !) et reste un véritable délice à regarder. Disposant d’une atmosphère envoûtante et douce, de personnages émouvants et d’une histoire merveilleuse, c’est une splendeur du genre tranche de vie qui saura vous fasciner. Tout au long des 12 épisodes, vous sentirez vous aussi la chaleur planant sur Kanouchou vous atteindre et, à la fin, cette chaleur vous rappelera à quel point les animés tels que Asatte No Houkou sont réconfortants.


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