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  • Genres : Mystère, Horreur, Psychologie
    Nombre d'épisodes : 12
    Studio : Madhouse  Production
    Réalisateurs : Morio Asaka, Testuro Araki, Ryosuke Nakamura, Shigeyuki Miya
    Année : 2009

    (Je ne suis pas l'auteur de ce résumé)
    Cet animé est l'adaptation de 6 classiques de la littérature japonaise :

    Ningen Shikkaku (Dazaï Osamu, 1948) se situe dans les années 1930 et nous dépeint le parcours torturé d'un jeune homme asocial, hanté par son enfance et ses démons intérieurs. Côté réalisation, nous retrouvons ici la patte du mangaka de "Death Note" : une esthétique impeccable pour une plongée dans les noirceurs de l'âme humaine.

    Sakura no Mori no Mankai no Shita (Sakaguchi Ango, 1947)
    présente l'histoire d'une jeune femme enlevée par un bandit ; après être devenue sa femme, l'épouse ne consentira à donner du plaisir à son mari qu'en échange de bien macabres présents. C'est Tite Kubo ("Bleach") qui s'atèle à ce volet, et tout en respectant l'oeuvre originale, il a adopté un ton plutôt décalé puisqu'au milieu de l'ambiance horrifique, il nous glisse des scénettes humoristiques plus ou moins improbables.

    Kokoro (Soseki Natsume, 1914)
    nous ramène en 1914, dans une maison accueillant deux "sensei" bien différents mais convoitant la même femme. L'originalité de cette nouvelle est qu'elle nous offre successivement deux versions de son histoire, bien que la fin soit commune. Le parcours émotionnel des personnage est superbement rendu, notamment l'oppression que ressent le deuxième héros face à ses propres sentiments.

    Hashire, Melos ! (Dazaï Osamu, 1940)
    suit la rédaction d'une pièce de théâtre sur un mythe grec, en écho à l'histoire personnelle de l'auteur lui-même. Et c'est ainsi qu'entre mythe et réalité, les sentiments se recoupent, autour du thème universel de l'amitié et de la trahison.

    Jigoku Hen (Akutagawa Ryunosuke, 1918)
    dans lequel un seigneur commande à un artiste des peintures décrivant des scènes de l'Enfer bouddhiste ; le peintre en est incapable, ne l'ayant jamais vu de ses yeux, mais il va le découvrir... Car l'Enfer est ici celui de la folie créatrice.

    Kumo no Ito (Akutagawa Ryunosuke, 1918)
    raconte la rencontre entre le bouddha Shakyamuni et un criminel sans-cœur au fin fond de l'Enfer ; cet individu n'a réalisé qu'une seule action altruiste de son vivant, en évitant d'écraser une araignée, mais ce simple geste est suffisant pour le bouddha qui souhaite sauver le misérable.


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